Édito :
Fini le politiquement correct !
Osons se poser la question : peut-on se passer de boire du bon vin ?
Les “hygiénistes” répondraient par l’affirmative, le zéro alcool étant leur cheval de bataille. Encore faut-il se soustraire aux hypothèses soulevées par le French Paradox* :
– Pourquoi existe t-il une moindre mortalité cardio-vasculaire en France que chez nos voisins alors que leur consommation de vin est plus faible ?
– L’Homo Sapiens ne se résume pas uniquement à un tube digestif contrôlé par des analyses de sang mais aussi à sa manière de se substanter.
Les petits plaisirs transforment notre vie en soleil
Le soleil justement ! Edmond Rostand clamait dans Les épaves :
« Que le soleil est beau quand tout frais il se lève,
Comme une explosion nous lançant son bonjour !
Bienheureux celui-là qui peut avec amour
Saluer son coucher plus glorieux qu’un rêve ! »
Que serait la vie sans aurore et crépuscule ? L’existence sans les effluves des mimosas au printemps ? La vie sans les pommes de terre mijotées accompagnées d’un délectable verre du Parvis ? Les apéros d’été sans un verre de blanc frais ?
Un verre de vin, telle la dernière touche d’un festin,
Un verre de vin qui relève le goût,
Un verre de vin qui épice les esprits.
La liste pourrait éternellement s’allonger…
Ne dit-on pas « le sel de la vie » ? La vie a donc aussi des senteurs et des saveurs.
Le Parvis n’en manque pas. Alors pourquoi s’en passer ? Tout reste donc une question de mesure… À vous de juger et de jauger !
* désigne une contradiction entre le régime méditerranéen riche en matière grasse et en consommation modérée de vin rouge et la bonne santé publique paradoxale des habitants du Sud-Ouest